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Des chercheurs du Department of Climate and Space and Engineering (CLASP) de l’Université du Michigan prédisent des saisons polliniques plus longues et plus intenses. Les pollens de printemps pourraient apparaître 10 à 40 jours plus tôt qu’à l’heure actuelle et ceux d’été et d’automne demeurer jusqu’à 15 jours de plus.
La chaleur favorise la pollinisation tandis que le vent disperse les grains de pollen dans l’air. Les températures élevées permettent aussi la migration vers le nord des espèces allergisantes, comme les ambroisies. Le porte-parole du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) en France a également rapporté à l’Agence française de Presse une augmentation de 20% des pollens de bouleau sur ces 30 dernières années.
Toutes les plantes ne réagissent pas de la même manière aux variations météorologiques. Il faudrait des recherches plus poussées pour comprendre l’impact des changements climatiques sur la diffusion des pollens. Mais il y a une forte croissance globale annuelle des émissions de pollen (jusqu’à 40%). Une hausse de CO2 dans l’atmosphère augmente la quantité de pollen. Certaines plantes qui produisent des pollens allergènes apprécient les fortes températures et la forte concentration de CO2, et produisent alors plus de feuilles. Les polluants peuvent également aggraver le risque de réactions allergiques au pollen. D’après Isabella Annesi-Maesano, professeure d’épidémiologie environnementale à l’Université de Montpellier, les substances polluantes fractionnent les grains de pollen en minuscules particules, qui s’enfoncent alors plus profondément dans les poumons des patients. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la moitié de la population mondiale sera concernée par un trouble allergique d’ici 2050.
Beaucoup d’allergies sévères ont déjà été rapportées cette année : des crises d’asthme, des éternuements en série, des démangeaisons, des plaques cutanées, des paupières gonflées, des toux d’irritation. Les conditions météorologiques ont favorisé la dispersion des pollens. Mais il est difficile de mesurer les changements sur ces 2 dernières années, car le confinement et le port du masque ont pu atténuer les allergies chez les personnes atteintes depuis le début de la crise COVID. D’après Sciensano, 10 % des Belges seraient allergiques au pollen d'arbres de la famille des bétulacées (bouleau, noisetier, aulne et charme) et 18 % des Belges seraient allergiques au pollen de graminées.
Les allergies ont de multiples conséquences au quotidien: la productivité des adultes victimes de rhume des foins diminue; les étudiants atteints d’allergies obtiennent de moins bonnes notes que les autres; les services d’urgences reçoivent un plus grand nombre de patients asthmatiques lors des journées où les concentrations de pollen sont les plus fortes.
En matière de soins, des antihistaminiques, des gouttes ou des corticoïdes, ou encore un traitement à long terme de désensibilisation progressive peuvent être prescrits. Si vous ressentez une gêne, vous pouvez en parler à votre pharmacien. Mais si elle se répète, est trop forte ou trop longue, parlez-en à votre médecin traitant.
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